Prise d’otages dans une église : les forcenés n’avaient pas de revendications politique

La prise d’otage dans l’église sur Lexington Avenue, qui a surpris tout le monde hier, s’est terminée après 3 heures de calvaire pour les treize paroissiens qui ont cru leur fin arriver. Les trois preneurs d’otages ont été abattus et n’ont donné aucune revendication qui permettent de comprendre leurs actes. Selon le médiateur des forces d’interventions, il s’agissait de fanatiques venus pour « défier Dieu en personne » et terroriser les paroissiens. « Ils n’avaient aucune revendications politiques et menaçaient de tuer tout le monde si on envoyait quelqu’un pour parler. Nous avons craint la possibilité d’une bombe ou de n’importe quel autre dispositif explosif, mais il n’en était rien ». Le lieutenant de police en charge de l’opération, quant à lui, n’a pas souhaité entrer dans les détails de l’intervention et cette affaire reste encore confuse, d’autant plus que les déclarations de deux des paroissiens pris en otage, et en état de choc à leur libération, ont été incohérentes.

Le secteur entier à été sécurisé par un cordon et interdit à la presse. Notre rédaction, tout comme les reporters des chaînes locales et les curieux, fut tenue à l’écart pour des raisons que l’on peut comprendre. C’est à priori l’intervention de forces spéciales qui a permis la résolution de cette prise d’otage. Une unité d’élite, commanditée par l’armée, qui est allé au contact, tandis que la police a rapidement été démise de l’affaire. Les forcenés ont été abattus après quelques minutes d’intervention et tous les otages sont ressortis sains et saufs.

Un autre agent de police déclare que « des familles paniquées sont venues pour avoir des nouvelles des leurs, pris en otages à l’intérieur de l’église. Je ne pouvais absolument pas les rassurer car nous avons été tenus à l’écart par l’armée, et affectés à la sécurisation des lieux. Je n’avais aucune information et je devais les empêcher de pénétrer sur le secteur. Un anglais en crise de panique voulait voir sa maman et son bébé je crois, mais j’ai dû lui demander de se calmer ». La police n’a pas réceptionné les corps des trois fanatiques, qui ont été confiés à des services mortuaires dépendants de l’armée. La thèse soutenue dans les milieux autorisée, et appuyée par le criminologue David Johnson, est que les preneurs d’otages ont été influencés par toute la criminalité d’atmosphère à Sunnydale. David Johnson précise : « Il est possible qu’on ait affaire à de piètres imitateurs, ou qu’ils aient été téléguidés par un commanditaire nettement plus intelligent. Dans ce dernier cas, on pourrait avoir affaire à d’autres prises d’otages dans les mois ou semaines à venir. Nous devons rester vigilants. »

La prise en charge rapide d’une unité d’élite, détachée par l’armée, est peut-être aussi la résultante de la politique sécuritaire entamée par la nouvelle maire Helen Crawford, qui a repris le poste laissé par Wilkins avec pour ambition de coopérer avec les forces d’état pour ramener l’ordre à Sunnydale. Cette intervention quasi chirurgicale réussie est à mettre au crédit de Crawford, et contribue enfin à rassurer la population locale, qui subit choc sur choc depuis plus de trois ans, sans solutions satisfaisantes il faut le dire.

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