Les fêtes sur le campus de l’université de Sunnydale sont régulièrement sources de confusions et d’hystéries collectives ces derniers temps. Un micro tremblement de terre est venu secouer la maison Lowell ce 25 avril et a fait fuir la totalité des invités, ce qui fut manifestement salvateur si l’on en croit certains d’entre eux, qui déposent des plaintes au sujet de débauches sexuelles et soupçonnent la distribution de drogues distribuées pour commettre les viols. « Je n’étais pas moi-même, j’étais comme atteinte d’une sorte de frénésie sexuelle. Et je ne suis jamais comme ça. Je pense qu’on a mis des substances dans mon verre, et je ne suis pas la seule à le penser. Si le tremblement de terre n’avait pas fait fuir tout le monde, je pense que les garçons de Lowell House m’auraient violée. »

Cet événement fait suite au drame de Porter House, où un étudiant avait été retrouvé égorgé dans un rituel satanique en janvier dernier, ainsi qu’à la fête d’Halloween de la maison de la fraternité Alpha Delta, accusée d’infliger des bizutages humiliants à ses invités. Toutes ces soirées étudiantes s’inscrivent dans un contexte de bizarreries et de canulars incessants, comme l’intervention d’hommes en arme et le déclenchement d’une fusée de détresse dans les couloirs de Stevenson Hall en novembre dernier, l’incendie du Grotto, et les trois meurtres d’innocents découverts le cœur arraché sur le campus, pendant l’épidémie de laryngite aiguë de décembre. La chanteuse du groupe Shy, à Kresge Hall n’a toujours pas été retrouvée, et la professeure de psychologie Margaret Walsh, qui faisait la renommée de UCS a dû être remplacée après avoir été également portée disparue.

Tous ces phénomènes que personne ne semble pouvoir – ni vouloir – expliquer, nous les avons relatés dans nos éditions précédentes. C’est en faisant le compte de tous ces drames qu’on se demande encore pourquoi les étudiants viennent à ces fêtes sur le campus ! Est-ce le buffet qui les attire ?

L’université de Sunnydale est en train de prendre la même trajectoire que l’ancien lycée, qui a d’ailleurs très mal fini. Le doyen Guerrero, alerté par ces dérapages, prétend ne pas avoir l’autorité sur Lowell House, qui est une propriété privée rachetée par l’état. « Ça a toujours été compliqué de faire respecter notre charte chez eux. A chaque fois on se heurte à une juridiction qui bloque tout. Cette maison renferme ses secrets comme toutes celles des fraternités, mais leurs secrets à eux sont bien gardés. Ces gens ont des réseaux puissants », c’est en substance ce que déplore Guerrero, avant de conclure : « Peut-être que Lowell House aurait dû rester un foyer pour adolescents comme autrefois. Son ancienne directrice, Geneviève Holt, n’aurait certainement pas laissé passer de tels déboires ! ».