Une étudiante de 17 ans impliquée dans une affaire de meurtre

La police est en alerte pour retrouver la trace d’une jeune fille blonde de 17 ans, élève d’avant dernière année au lycée de Sunnydale, et suspectée du meurtre d’une jeune femme d’origine africaine, vraisemblablement une immigrée clandestine dont le corps n’a pas été réclamé, et qui ne portait aucuns papiers d’identité sur elle. Le détective Paul Stein, en charge de l’affaire, essaie de faire la lumière sur les faits alors que plusieurs policiers ont été agressés par la suspecte, et que deux rescapés de la scène de meurtre, dont l’une souffre d’un trauma crânien et l’autre d’un bras cassé, sont venus disculper la fugitive. Pourtant, cette même jeune lycéenne de 17 ans était déjà apparue au centre d’une affaire de violence domestique au milieu du mois de décembre dernier, accusée d’avoir poussé son beau-père dans l’escalier, et avait été entendue par le détective Stein, qui lui avait par ailleurs accordé la légitime défense.

C’est le principal Snyder qui a avertit la police en découvrant une activité suspecte au sein de son établissement en pleine nuit. Une patrouille s’est rendue sur place pour inspecter les lieux et y ont trouvé, dans la librairie, l’adolescente recherchée, au chevet de la victime à qui on avait visiblement tranché la gorge à l’aide d’une fine lame, potentiellement un scalpel. Deux autres personnes inconscientes ont été transférées d’urgence à l’hôpital Memorial – ces deux personnes témoins du meurtre qui tendent à disculper la principale suspecte, et pointent du doigt conjointement un gang, qui se serait introduit dans les locaux alors qu’ils étudiaient pour les examens de fin de semestre. Mais ceci n’explique pas pourquoi l’adolescente, sous le joug des policiers, a pris la fuite et s’est rebellé contre un agent de police, qui tentait de lui passer les menottes, en l’envoyant à terre. Pour le Principal Snyder, « lorsqu’il y a un mauvais coup, cette jeune fille traîne comme par hasard dans les parages ». Le dossier scolaire de l’adolescente laisse lui aussi transparaître une propension à la violence. Cette délinquante avait été également accusée d’avoir incendié le gymnase de son ancienne école, le lycée Hemery à Los Angeles.

 

« J’ai l’ai sommé de se rendre mais elle est parvenu à nous semer rapidement. Cette individue est très dangereuse et semble avoir de bons réflexes » raconte Patricia Vargas-Payne, qui faisait partie de la patrouille en intervention à la bibliothèque du lycée ce soir là. Mais pour Stein, tout semble trop facile. « Il n’y a aucun mobile, aucune preuve que ce soit elle, et on n’a retrouvé aucune arme du crime » explique le détective. « La dernière fois que nous l’avions confronté, elle n’avait fait que se défendre contre un homme qui était en vérité un assassin qui s’en prenait aux femmes. La vérité c’est qu’il y a trop de zones d’ombres dans cette affaire, et je ne veux pas que son nom soit divulgué dans la presse tant que nous n’en savons pas d’avantage. »

Pourtant le Principal Snyder, lui, n’a pas attendu les conclusions de l’enquête pour renvoyer l’élève de son établissement, estimant que son passif au sein de l’école était de toute façon trop chargé pour qu’il en soit autrement. En parallèle, un agent de police en patrouille au parc du centre dit avoir intercepté la suspecte quelques heures plus tard dans la nuit, avant d’être neutralisé par un complice, ce qui ajoute encore à la confusion ambiante. Y’ a t-il d’autres personnes impliquées dans cette affaire de meurtre ? En outre, la principale question ne trouve toujours pas de réponse : qui est la jeune femme noire africaine dont l’identité est inconnue et dont on sait qu’elle n’était pas élève au lycée ? Pour le détective Stein, « quand l’identité de la victime aura été révélée, nous avancerons d’un pas de géant dans cette enquête. »

Préoccupé par cette affaire déjà très médiatisée, et qui est sur toutes les lèvres, le Maire Wilkins a déclaré ceci à la presse : « Avant de la condamner, entendons déjà ce que cette jeune fille a à nous dire. Je ne crois pas que parler de prison soit très judicieux à ce stade de l’enquête. La jeunesse aujourd’hui a perdu foi dans nos valeurs traditionnelles. Ma sainte mère me disait toujours que l’école et l’enseignement étaient les meilleurs moyens de rester sur le droit chemin. Si cette jeune fille, pleine de ressources j’en suis sûre, se rend d’elle même à la police, je prendrais soin de l’aider à la remettre dans le droit chemin moi-même. » Reste que pour l’heure, la fugitive semble avoir pris ses affaires en partance pour une destination inconnue, ayant juste laissé un mot d’au revoir à sa mère encore sous le choc et morte d’inquiétude.

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